Les classes de parties affectées, un nouvel outil dont la pratique s'empare plus que prévu

Table ronde

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Procédures amiables +

Qu’elles soient mises en place dans une sauvegarde accélérée ou dans une procédure collective classique de traitement des difficultés, les classes de parties affectées invitent à la réflexion relativement à la conduite des négociations avec les créanciers. Parce qu’elles sont un outil puissant de traitement du passif, leur mise en place en dessous des seuils légaux interroge praticiens comme universitaires s’agissant de la préservation des différents intérêts en présence.

Laura Sautonie-Laguionie : Les classes de parties affectées sont à l’origine d’un nouveau lien légalement prévu entre l’amiable et les procédures collectives. Elles sont aussi à l’origine d’une importation des techniques de négociation en période d’observation.

La directive européenne n° 2019/1023 du 20 juin 2019 imposait à chaque État européen d’avoir une procédure de restructuration préventive dans laquelle le plan est soumis à l’approbation de différentes classes qui regroupent des créanciers ou des détenteurs de capital selon le critère de la communauté d’intérêt économique suffisante. Le droit français a choisi de faire de la sauvegarde accélérée le cœur de la transposition de la directive. C’est ainsi que l’on a vu apparaître cette nouvelle fonction de l’amiable. La procédure de conciliation est mobilisée à une fin d’anticipation des classes de parties affectées et de recherche d’une majorité des[...]

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