Absence de convention d'honoraires et droit à honoraires de l'avocat : oui, mais…

Honoraires  +
Convention  +
Loi Macron +

Le défaut de signature d’une convention ne prive pas l’avocat du droit de percevoir pour ses diligences, dès lors que celles-ci sont établies, des honoraires qui sont alors fixés en tenant compte, selon les usages, de la situation de fortune du client, de la difficulté de l’affaire, des frais exposés par l’avocat, de sa notoriété et des diligences de celui-ci.

Cass. 2e civ., 14 juin 2018, no 17-19709, ECLI:FR:CCASS:2018:C200845, Me X c/ Mme A. (cassation CA Bordeaux, 11 avr. 2017), Mme Flise, prés. ; SCP Le Bret-Desaché, av.

L’affaire ayant donné lieu à l’arrêt commenté était en somme tout classique : un client avait consulté un avocat, en janvier 2016, soit postérieurement à l’entrée en vigueur de la loi du 6 août 20151 au sujet de différents problèmes affectant la copropriété au sein de laquelle il résidait. Il avait refusé de payer les honoraires demandés par l’avocat à la suite de cette consultation, faisant que l’avocat avait saisi le bâtonnier pour en faire fixer le montant. Le premier président de la cour d’appel avait considéré dans son ordonnance qu’à défaut de la convention imposée par la loi, l’avocat n’était pas fondé à réclamer quelque honoraire que ce soit, déboutant l’avocat de sa demande de fixation de ses honoraires en application des critères de l’article 10 de la loi du 31 décembre 19712 tout en constatant que le[...]

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